La ville de Bakou devient temporairement le cœur des négociations climatiques mondiales en accueillant la COP29. Alors que l’Azerbaïdjan se prépare à cet événement crucial, le défi principal consistera à repenser et à intensifier les mécanismes de financement pour une transition écologique véritablement mondiale. À l’heure où la lutte contre le réchauffement continue de gagner en urgence, les délégations cherchent des moyens novateurs pour impliquer de nouveaux contributeurs financiers et augmenter l’effort global. Ce sommet pourrait ainsi être le théâtre de discussions capitales sur l’avenir commun de notre planète, dans un contexte marqué par la nécessité d’une réduction significative des émissions de CO2 d’ici 2030.
À Bakou, se tient la COP29, un événement crucial sur la scène mondiale où les pays discutent de nouvelles stratégies pour financer la transition écologique. L’Azerbaïdjan, souvent critiqué pour son régime autoritaire et son économie pétrolière, est l’hôte de cette conférence qui a suscité des controverses, notamment un appel au boycott de la part de certains écologistes français en raison des questions de droits humains. Les débats se concentrent sur l’augmentation du financement pour les pays en développement et l’amélioration des objectifs climatiques globaux. L’un des enjeux majeurs est de faire participer les pays riches, comme la Chine et les états du Golfe, afin d’accroître les efforts en faveur du changement climatique. Pour renforcer les engagements pris lors des précédentes conférences, la COP29 espère établir des accords sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la sortie des énergies fossiles.
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ToggleDéfis de financement à la COP29
Alors que Bakou accueille la copie de la COP29, le financement de la transition écologique est au cœur des discussions. La 29ème Conférence des parties s’annonce comme un moment crucial pour revoir les stratégies financières mises en place lors des précédents sommets. Les critiques ne manquent pas vis-à-vis de l’Azerbaïdjan et de sa dépendance aux hydrocarbures, mais cette COP doit impérativement définir un nouvel objectif collectif quantifié pour mobiliser les fonds nécessaires à une transition écologique effective bien au-delà du seul dépassement des 100 milliards par an en 2022. La pression s’accroît sur les pays industrialisés et émergents, notamment la Chine et les États du Golfe, pour qu’ils s’engagent financièrement et apportent leur contribution au financement de la lutte climatique.
Soutiens financiers pour les pays en développement
À l’heure où les émissions de CO2 dépassent à nouveau leur niveau d’avant la pandémie, l’accent et les efforts doivent se porter principalement sur l’aide aux pays en développement. La disparité des taux de décarbonation entre les pays développés et en développement souligne l’urgence d’un soutien financier robuste et équitable. Alors que le gouvernement Barnier et d’autres acteurs internationaux mettent en avant leurs engagements financiers, les résultats demeurent en demi-teinte. Avec seulement 7,2 milliards d’euros engagés par la France en 2023 pour soutenir la transition climatique de ces pays, un long chemin reste à parcourir pour atteindre des objectifs ambitieux.
La sortie des énergies fossiles en débat
Parmi les enjeux tractés à Bakou, la question de la sortie des énergies fossiles n’occupe toujours pas le centre des préoccupations. Encore mentionnée du bout des lèvres, elle n’est soutenue par aucun calendrier concret. Le monde observe une légère avancée avec l’investissement de 4,8 milliards d’euros annoncés par l’Union Européenne dans des projets innovants net-zéro. Cependant, sans engagement fort des États concernant la sortie des fossiles, l’objectif fixé par l’Accord de Paris devient de plus en plus insaisissable. La situation est complexe et nécessite une coopération internationale renforcée pour remettre ce sujet en avant lors des prochaines COP, comme celle prévue au Brésil dans deux ans.