En 2024, le groupe français d’informatique Atos a traversé une période chaotique marquée par un endettement devenu insoutenable. Cette situation financière difficile a entraîné une série de péripéties dignes d’une série Netflix, avec des rebondissements successifs autour de sa tentative de restructuration. Malgré les obstacles, l’espoir d’un renouveau en 2025 se profile à l’horizon avec l’arrivée de Philippe Salle à la tête du groupe. Pour de nombreux salariés, 2025 représente la possible rédemption et le renouveau tant attendu pour une entreprise qui aspire à tourner la page des turbulences passées.
En 2024, le groupe français d’informatique Atos a traversé de sérieuses turbulences financières marquées par un endettement insoutenable. Des efforts intensifs ont été mis en œuvre pour sauver l’entreprise, dont le plan de sauvegarde validé par le tribunal de commerce de Nanterre.
Après un échec de la vente de sa division d’infogérance à Daniel Kretinsky et du projet de rachat par Airbus, une intense bataille a eu lieu entre deux propositions concurrentes pour la reprise de l’entreprise. Finalement, le groupe a été repris par ses créanciers, suite à la rétractation du consortium mené par Onepoint.
Des dépenses élevées en Honoraires
Ces revirements ont entraîné des dépenses considérables en honoraires, estimées à 168 millions d’euros pour la restructuration seule, avec un total de plus de 600 millions d’euros entre 2022 et 2024, répartis entre les principaux cabinets de conseil.
Les salariés, ainsi que le nouveau PDG Philippe Salle dès février 2025, espèrent un renouveau et un redressement de l’activité commerciale malgré un endettement toujours significatif, avec un horizon de 3 à 4 ans pour retrouver une stabilité.
Atos en 2024 : Entre désordre financier et réorganisation
En 2024, le groupe français d’informatique Atos a dû naviguer à travers une série de défis financiers. La dette, devenue un fardeau insupportable, a nécessité des efforts de restructuration significatifs. Ces complications ont culminé avec l’acceptation d’un plan de sauvegarde par le tribunal de commerce de Nanterre, révélant l’ampleur des défis rencontrés. Les banques avec lesquelles Atos avait dû négocier ont été mises à rude épreuve par un endettement brut de près de cinq milliards d’euros.
Face à cette situation, la restructuration financière s’est achevée à la mi-décembre, établissant un nouveau cadre pour l’avenir. Les créanciers, désormais actionnaires principaux, ont permis une augmentation de capital de 233 millions d’euros, bien que seuls 68 millions aient été apportés par les actionnaires existants. Les employés fondent leurs espoirs sur l’année 2025, notamment avec Philippe Salle, futur PDG, qui pourrait apporter un nouveau souffle au groupe dès sa prise de fonction en février.
Rebondissements inattendus et coûteux
Les efforts pour sauver Atos n’ont pas manqué de rebondissements au cours de l’année. Le projet de vente de la division Tech Foundations à l’homme d’affaires tchèque Daniel Kretinsky a échoué début 2024, suivi d’un retrait inattendu d’Airbus concernant l’acquisition des activités BDS. La bataille pour la reprise du groupe entre le consortium de Onepoint et Daniel Kretinsky s’est finalement résolue en faveur de Onepoint. La rupture des négociations par Onepoint, en juin, a cependant marqué un tournant inattendu.
Au milieu de ces soubresauts, les honoraires engagés dans les processus de restructuration s’avèrent faramineux, atteignant 168 millions d’euros. En tout, ce sont plus de 600 millions d’euros qui ont été distribués à divers consultants entre 2022 et 2024. Ce constat met en exergue la gravité de la situation financière d’Atos et la nécessité d’une gestion plus rigoureuse pour éviter de futures crises similaires.
Nouveaux horizons et opportunités de stabilisation
L’année 2025 semble se dessiner comme une période charnière pour Atos, avec des enjeux de taille à relever. La relance commerciale est désormais l’une des priorités pour assurer un avenir prospère. L’approbation d’un deuxième plan de restructuration financière serait une issue indésirable mais envisageable si les prévisions ne se concrétisent pas d’ici 2026.
La prochaine assemblée générale, prévue pour le 31 janvier 2025, pourrait s’avérer décisive. Les discussions autour de l’offre de l’État français pour l’acquisition des activités de calcul haute performance jusqu’au 31 mai 2025 doivent également être suivies de près. Ces décisions pourraient permettre à Atos de consolider ses positions et d’assurer une stabilisation durable sur le marché. Pour en savoir plus sur des changements similaires dans le secteur, consultez cet article sur l’ex-dirigeant d’ArianeGroup.
