Sur l’île de beauté, une métamorphose énergétique est en marche. EDF, le géant de l’électricité, pose les bases d’une avancée stratégique en lançant la construction de la centrale bioénergétique du Ricanto à Ajaccio. Remplaçant son prédécesseur vieillissant du Vazzio, cette nouvelle infrastructure promet d’incarner une gestion innovante des ressources. Grâce à l’adoption du biofioul dérivé d’huiles végétales, notamment de colza et de tournesol, EDF amorce un virage décisif vers une production énergétique décarbonée pour la Corse, tout en injectant 800 millions d’euros dans cet ambitieux projet.
En Corse, EDF a lancé le chantier de construction de la centrale bioénergie du Ricanto à Ajaccio. Attendue depuis un certain temps, cette nouvelle infrastructure vise à remplacer la vieille centrale au fioul lourd du Vazzio afin de diminuer la dépendance au fioul et de renforcer la transition énergétique de l’île.
D’un coût total de 800 millions d’euros, la centrale exploitera le biofioul produit à partir d’huile végétale, de colza et de tournesol, en suivant les pas de projets similaires en Guyane et à La Réunion. Prévue pour entrer en service progressivement à partir de fin 2027, la centrale aura une puissance de 130 MW et couvrira 20% de la consommation de l’île, atteignant jusqu’à 40% durant la nuit.
Le projet témoigne de l’engagement d’EDF envers une énergie durable et s’inscrit dans un contrat d’achat sur vingt-cinq ans avec la Commission de régulation de l’énergie. Cette avancée s’ajoute aux autres plans d’EDF pour la Corse, visant à renforcer l’interconnexion électrique avec l’Italie et à convertir des installations existantes à la biomasse liquide.
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ToggleEnjeux énergétiques en Corse
En Corse, la construction de la centrale bioénergétique du Ricanto marque une étape déterminante pour la transition énergétique. En visant à remplacer l’ancienne centrale du Vazzio, ce projet aura la capacité de produire 130 MW, couvrant ainsi 20% de la consommation énergétique de l’île, et jusqu’à 40% durant les nuits. Cette centrale, qui devrait être pleinement opérationnelle d’ici à 2028, s’inscrit dans une stratégie visant à réduire la dépendance insulaire au fioul lourd.
Un projet soutenu par EDF
EDF, via sa filiale EDF PEI spécialisée dans la production d’énergie insulaire, a entamé le chantier de la centrale bioénergétique, avec un investissement colossal de 800 millions d’euros. Ce projet a attiré l’attention car, outre son impact significatif sur la réduction des émissions carbones, il repose sur des sources renouvelables telles que le biofioul à base d’huiles végétales. Cette diversification énergétique cherche à assurer la sécurisation du système électrique de Corse tout en posant les jalons d’un futur énergétique durable.
Projets complémentaires et futurs
EDF ne se limite pas à la construction de cette centrale. L’énergéticien prévoit également de convertir d’autres infrastructures pour soutenir la transition énergétique. Par exemple, la centrale de Lucciana pourrait être convertie pour utiliser la biomasse liquide. De plus, l’amélioration de l’interconnexion avec l’Italie est à l’étude pour mieux intégrer le système électrique insulaire aux réseaux internationaux. Ces efforts représentent un investissement cumulé d’un milliard d’euros, contribuant ainsi à la vision d’une Corse moins dépendante des énergies fossiles et plus ouverte aux solutions innovantes.