En 2025, le groupe de luxe Kering fait face à une situation délicate alors que ses bénéfices nets dégringolent de 62% et que ses ventes enregistrent une baisse de 12%. Ce recul est principalement attribué aux performances décevantes de sa marque emblématique, Gucci. Le départ du directeur artistique Alessandro Michele a laissé un vide que son successeur n’a pas su combler, mettant davantage en relief les difficultés persistantes. Dans un contexte où même sa rivale LVMH ressent les effets de la dépression économique chinoise, Kering se doit de repenser sa stratégie pour redresser la barre. Le groupe a opéré une série de nominations majeures au sein de ses maisons, espérant ainsi inverser la tendance et revitaliser son chiffre d’affaires, notamment par le biais d’une direction artistique forte chez Gucci, indispensable à la reconquête.

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ToggleKering face à la tempête économique
Le groupe de luxe Kering fait face à une véritable tempête économique, avec une baisse significative de ses profits à hauteur de 62 % en 2024. Cette perte souligne une tendance préoccupante pour le groupe, dont les revenus ont également chuté de 12 %. Un des principaux facteurs de cette débâcle est la contre-performance de la marque Gucci, la marque phare du groupe. Suite à la tenue de ce bilan peu reluisant, Kering espère renverser la situation en nommant un nouveau directeur artistique pour tenter de revitaliser l’image et les ventes de Gucci. Malgré ces défis, Kering continue d’innover et de s’ajuster pour rester un acteur majeur sur le marché mondial du luxe.
Gucci : Une flamme vacillante
La baisse de la performance de Gucci a eu un impact disproportionné sur l’ensemble du groupe Kering. Autrefois considérée comme la poule aux œufs d’or avec des chiffres d’affaires en croissance exponentielle, Gucci a vu ses ventes chuter de 23 % à 7,7 milliards d’euros. Après le départ de son directeur artistique emblématique, Alessandro Michele, la marque a connu un passage à vide malgré la nomination de Sabato de Sarno. La volatilité de la consommation de luxe, exacerbée par des facteurs externes comme le ralentissement de l’économie chinoise, n’a fait qu’aggraver la situation.
Le marché du luxe confronté à des défis globaux
Outre les turbulences internes, Kering et d’autres groupes de luxe tels que LVMH se trouvent confrontés à des pressions externes, notamment la réduction de la consommation en Chine. Cette réduction persiste et pèse sur les ventes globales du secteur du luxe. L’économie chinoise, longtemps moteur de la croissance des marques de luxe, montre des signes de faiblesse, obligeant les sociétés à revoir leur stratégie et à diversifier leurs marchés. Avec l’évolution constante des marchés, la capacité d’adaptation de Kering à ces nouvelles dynamiques sera déterminante pour son avenir.