Le site chimique Vencorex, situé au sud de Grenoble, reprend vie après deux mois d’interruption due à un mouvement de grève. La signature d’un accord entre les syndicats et la direction marque la fin du blocage qui avait paralysé la plateforme et affecté la chaîne d’approvisionnement, notamment avec la fermeture de la vanne du pipeline d’éthylène. Cette reprise permettra la remise en activité des installations en aval et redonne espoir aux nombreux salariés concernés par le plan de sauvegarde de l’emploi, tandis que les inquiétudes planent toujours sur l’avenir industriel de la région.
Après deux mois de grève, tous les syndicats de Vencorex, situé au sud de Grenoble, ont signé un accord mettant fin au mouvement social. Le blocage de la plateforme, essentiel pour l’approvisionnement en éthylène, perturbait les activités de plusieurs usines, dont celles d’Ineos et KemOne, causant également le chômage partiel de 200 employés. L’accord permet la reprise du travail et la réouverture de la vanne du pipeline crucial. Toutefois, la situation demeure préoccupante pour l’avenir, alors que des craintes d’un effet domino menacent l’écosystème chimique local. Face à cela, des initiatives, telle que la nationalisation temporaire suggérée par Christophe Ferrari, sont envisagées.
impact de la résolution du conflit sur l’industrie chimique
Après deux mois de grève prolongée, le retour à la normale à l’usine Vencorex a suscité une vague de soulagement parmi les acteurs de la chaîne d’approvisionnement. Située au sud de Grenoble, cette plateforme industrielle joue un rôle crucial dans la livraison d’éthylène vers plusieurs destinations industrielles clés. Le blocage de ce cœur névralgique a entraîné des perturbations significatives, créant un effet domino qui s’est répercuté jusqu’en Moselle.
Le chômage partiel imposé aux 200 employés du site d’Ineos à Sarralbe souligne l’ampleur des répercussions locales et internationales du conflit de Vencorex. La réouverture de la vanne du pipe Transalpes est donc un événement majeur, au-delà de son simple impact économique immédiat. Les déclarations de responsables politiques, tels que celles de Marc Ferracci, ministre de l’Industrie, mettent en lumière la signification profonde de cet accord pour la stabilité du secteur chimique dans la région.
les enjeux de la reprise chez Vencorex
Bien que la fin de la grève annonce la reprise du travail, les défis ne s’arrêtent pas là. L’usine de Vencorex, propriété du groupe thaïlandais PTT GC, est toujours confrontée aux conséquences d’un redressement judiciaire. Avec une unique offre de reprise par le groupe chinois Wanhua — un concurrent — et la sécurité de seulement 54 postes sur 450, l’avenir du site est en jeu. Le versement d’une indemnité supra légale de 40 000 euros pour chaque emploi menacé vient souligner la gravité de la situation économique.
effet domino potentiel sur l’économie régionale
La crainte d’un effet domino suite à l’éventuel effondrement de l’usine Vencorex dans la région inquiète fortement les collectivités locales. Le président de la Métropole de Grenoble, Christophe Ferrari, préconise même une nationalisation temporaire de l’usine comme solution d’urgence. Ayant à cœur de préserver 6 000 emplois directs et indirects, la question d’une intervention étatique est source de débats intenses jusqu’au niveau du gouvernement français. Néanmoins, les efforts collectifs pour résoudre la crise symbolisent une force commune pour maintenir le tissu économique de la région.
