L’institut CyclOpe annonce une année 2025 marquée par une baisse significative de 6% de l’indice des matières premières. Cette tendance morose est accentuée par la faible demande chinoise et les incertitudes économiques mondiales. Bien que certains secteurs, comme le gaz naturel et l’aluminium, pourraient connaître une hausse, la majorité des marchés, y compris le pétrole, le fer et le riz, restent déprimés.
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ToggleLe cacao et l’or : des étoiles montantes
Le prix du cacao a explosé de 126% en 2024 suite à des phénomènes météorologiques et des maladies. De même, l’or affiche une augmentation de 23%, illustrant les incertitudes mondiales. Les prévisions de CyclOpe soulignent l’importance des facteurs géopolitiques, notamment avec l’élection de Donald Trump, qui pèsent sur les perspectives globales des matières premières.
Hydrocarbures : un marché incertain
Le pétrole devrait subir une baisse moyenne de 12%, avec un baril de Brent prévu à 70 dollars. La production d’or noir augmente, mais la demande chinoise s’essouffle, ce qui complique davantage les prévisions pour ce secteur. Le facteur Trump continue d’engendrer des incertitudes qui influenceront les décisions d’investissement en 2025.
Perspectives économiques de 2025 : une chute des matières premières
Les prévisions pour 2025 dressent un tableau préoccupant des marchés des matières premières. Après une année 2024 marquée par la stagnation, la tendance montre un recul, avec une baisse attendue de 6 % des indices. Les secteurs touchés incluent le pétrole, le fer et le riz, tous impactés par une demande plus faible de la Chine et des incertitudes géopolitiques. L’arrivée de Donald Trump à la présidence des États-Unis en 2025 apporte des éléments de risque supplémentaires qui pèsent sur les décisions économiques mondiales.
Tandis que certains matériaux comme le gaz naturel, l’aluminium ou le maïs pourraient connaître une hausse en raison d’une dynamique spécifique, le gros des marchés tend vers la dépression. Des acteurs majeurs, à l’image de la Chine, traditionnellement moteurs des prix, subissent une baisse de régime qui accentue la pression sur les matières premières. La situation économique morose, couplée au manque de stabilité politique à l’international, encourage une prudence accrue chez les investisseurs.
Rareté et volatilité : les enjeux pour les métaux et l’agriculture
Le marché des métaux n’échappe pas aux difficultés rencontrées en 2025. Des produits essentiels comme l’étain, portés par la demande dans l’électronique, montrent des signes de résistance. Cependant, d’autres, tels que le cuivre et le nickel, continuent de voir leurs prix déprimer. L’impact croissant des décisions de la Chine, en matière de restrictions d’exportation, accentue cette tendance.
Dans l’agriculture, le cacao connaît une flambée inattendue des prix (+126 %), influencée par des conditions météorologiques défavorables. En parallèle, certains produits agricoles comme le blé et le maïs pourraient voir une légère augmentation de leurs prix, tandis que d’autres, comme le riz et le soja, devraient faire face à une chute conséquente. Les marchés agricoles sont ainsi en proie à une grande volatilité, résultant de dynamiques locales et des conditions climatiques.
L’ombre de Donald Trump et l’incertitude géopolitique
L’effet Trump génère une incertitude géopolitique certaine. Alors que le gaz naturel devrait être légèrement plus cher, grâce à la protection des prix locaux face à ceux de l’Europe, le pétrole et le charbon n’observent pas cette tendance haussière. Un scénario paradoxal se dessine : bien que l’ancienne administration de Trump préconisait une augmentation de la production énergétique domestique, les prix bas découragent l’extraction.
Il est également essentiel de surveiller les choix stratégiques de l’OPEP + et la potentielle levée des sanctions contre la Russie suite à un hypothétique accord de paix avec l’Ukraine. De tels événements pourraient drastiquement influencer les prix du baril de Brent, sujet à des fluctuations importantes en réponse aux signaux politiques internationaux. L’avenir des matières premières en 2025 reste suspendu à ces aléas, composant une situation peu propice à une stabilisation rapide des marchés.